JOUR LE JOUR, LE JOURNAL…

MAIS C’EST PAS VRAI !

MAIS SI !

Ça n’en finit point. En ce moment c’est une avalanche, un effroyable glissement de terrains tous azimuts. Une déclaration de catastrophes pas naturelles. Où que tu regardes alentour, mon vieux, ce n’est qu’un déversement de scélératesses, malveillances et vilenies, abêtissements bêtes et abrutissements brutes, âneries, conneries crasses ( un mot, connerie, qui me vient je trouve un peu souvent sous langue, la plume, le clavier, je trouve. Un mot qui commence à prendre beaucoup trop de place, mais c’est lui, désolé qui me vient à l’esprit, bien trop souvent donc. Et j’en suis le premier désolé ). Par exemple, au hasard et à la pioche :

Le député LREM de Seine-Maritime Damien Adam défendra jeudi 8 octobre à l’Assemblée un amendement proposant de remplacer les animaux traqués lors d’une chasse à courre par des robots.

Remplacer le gibier des chasses à courre par des robots, telle est l’idée du député LREM e Damien Adam. « Cet amendement vise à créer un fonds destiné à assurer la transition de la chasse à courre vers de nouvelles formes de chasses, comme la chasse sur robot gibier », est-il précisé dans l’amendement, présenté dans l’Hémicycle ce jeudi. « Le développement de cette innovation permettrait, au lieu de chasser un vrai animal, de chasser un robot qui reproduirait et la forme et le comportement de l’animal chassé. »

Cette idée « disruptive » sera défendue lors de l’examen de la proposition de loi sur le « bien être animal ». Elle a suscité des réactions mitigées, voire des moqueries chez certains parlementaires, à l’image du député LR Julien Aubert, qui lui a attribué « la palme de l’idée la plus terminator ». « Outre que la chasse n’est pas du laser quest, je frémis à l’idée qu’un lapin électrique ou un cyber-sanglier se perde dans les bois sous la pluie », a-t-il raillé sur Twitter.

D’abord tu te demandes si tu ne rêves pas. Mais non. Si ce n’est pas là le plus bel exemple du niveau de connerie dans lequel on surnage ( pour combien de temps ), alors c’est quoi ? C’est formidable. Mais le pire n’est pas là, en soi, le pire est que des milliers de gens, de braves gens, je suppose, on voté un jour pour ce marcheur pour l’élire à ce poste de soi-disant responsabilité et de pouvoir, s’imaginant qu’il allait les représenter. Parler et être intelligent en leur nom. N’est-ce pas joyeux ?  

Deuxième pioche :

L’arrivée dans le journal Spirou d’une série nouvelle, auteurs : Sfar à la plume, sapin au pinceau. Manquait Spirou au tableau de chasse de Sfar, le roi des bricoleurs. ? C’est donc fait.

Troisième pioche :

Projet d’adaptation au cinoche de Rahan, le Cromagnon ( ou sapiens ? je ne sais plus … )  de la BD.  Par qui ? Par Christophe Gans ? Non. Par Michaël Youn… Oui. Le cinéma, me disait quelqu’un, a-t-il décidé de tuer la BD ? On peut le croire. Où sont les réussites et combien de flops sanglants dans ce qui nous est déversé jusqu’à maintenant… Quelques réussites. Trente mille catastrophes, chacune lamentable. On pourrait dire que ces catastrophes sont des réussites. Même Alain Chabat qui est un grand monsieur que j’admire beaucoup, plein de talent, et qui l’a prouvé maintes fois, a loupé son Marsupilami cinématographique, sans doute parce qu’il l’aimait trop. C’est dire.

Quatrième pioche :

A propos du Marsupilami, justement. Je ne parlerai même pas de « La Bête », de Frank Pé et Zidrou, qui ne sont pas à priori des mauvais garçons, non non non. ( Dupuis – Grand Public )

Cinquième pioche

Trois individus, qui n’en méritent pas même le nom, massacrent deux flics venus faire un contrôle d’identité dans une zone de merde, parmi d’autres nombreuses, en France, douce France, cher pays de mon enfance. Les deux policiers sont en train de ne pas vouloir mourir aussi bêtement, et ils en bavent et ils ne sont sûrs de rien, il leur faut sacrement serrer les dents et chercher n’importe quelle aspérité à laquelle s’accrocher et peut-être qu’il n’y en a pas, que c’est lisse autour d’eux. Et les braconniers d’humains de merde doivent exhiber leur fierté dans l’affaire, certains de s’en tirer sans perdre la plus petite plume, le plus minuscule duvet sur leur cul de chien. Pardon les chiens.

Sixième pioche

Le virus rigolo fait des claquettes, on le regarde danser, certains ne supportent pas le spectacle, on nous dit que ça va passer. Pas de souci. On nous dit que oui. MAIS on nous dit que non.

Septième pioche :

Des rivières gentilles deviennent furieuses et nous emportent.

Huitième pioche :

Le guignol américain : le Grand Imbécile, nous fait le coup du malade pas imaginaire et miraculé miraculeux. Un spectacle qui lui va bien, imbécile à un point grave. Niveau bd, of course, pour revue évangéliste.  Façon retour du super héros en Super Mariole, le geste grave, la tête à claques sous la mèche en fer de lance. Pathétique. Combien de ces ineffables américains vont mordre à son hameçon ?

Neuviè…

Non. Où que vous regardiez la liste se déroule. Au moins, on a de la lecture. Tous les candidats et candidates, souffle court et langue tirée, à la course au Goncourt, peuvent aller se rhabiller. Refermer leurs bouquins. On n’a pas besoin d’eux, vainqueurs ou pas.