mercredi 8 août 2001

météo globale:

Il pleut comme jamais (ou presque). Imaginons tous les cris et les râles de ceux qui se sont levés, en vacances, et qui ont vu s’abattre le déluge. Le désespoir. L’invitation au voyage vers les USA où, je viens de le voir à la TV, la canicule caniculise. Au suicide. Caramba. Les vacances sont évidement inconcevables sans soleil, hors de l’image qui nous en est proposée.

En ce qui me concerne, en vacances, je ne suis pas. Quand il m’arrive de proférer cette intéressante remarque, je m’entends répondre une fois sur deux, sinon davantage, depuis une éternité: « Oui mais toi tu y es toujours, en vacances ». Bon. J’ai cessé de rétorquer à qui me rétorque de la sorte. Je suis de moins en moins rétorqueur, en fait. Je remarque ça. Donc je ne suis pas en vacances et il va me falloir écrire 5 à 6 pages au bas mot, ce jour d’hui. Donc, la pluie extérieure ne me gêne guère, en vérité — je suis derrière les mots au 17eme siècle et en mai et il fait beau, là-bas. 5 ou 6 pages, certes. Sinon, je ne m’en sortirai jamais à temps. Me demande où j’en serai arrivé en fin d’année.

Manu and family:

Manu est là. Manu est un pote de mon fils qui est devenu mon pote aussi. Manu est un as de l’ordinateur et un fidèle du Mac. Il a fait le ménage sur ma machine hier soir. Parfait. Un nouveau virus se balade par les ondes, j’apprends ça ce matin — Red quelque chose. Jamais ramassé de ces sales bêtes jusqu’à présent. Je touche du bois. Manu est ici jusqu’à ce soir avec sa family, Olivia sa compagne et Lili — Lili a dessiné ça:

C’est une fée.

limaces and cie:

La pluie m’empêche d’aller me promener. C’est le seul inconvénient. Encore que, je pourrais tout à fait me promener quand même, si je le voulais vraiment. Mais bon. La pluie fait aussi proliférer les limaces. Jamais vu autant de limaces de ma vie, à ne plus savoir où poser les pieds. Encore heureux qu’elles soient silencieuses. Si les limaces chantaient, ou sifflaient, par exemple, en se baladant. Ce serait intenable, en ce moment. Pire que la carrière de mon ami Sylvain à deux cents mètres de chez moi, quand il s’y met avec ses bull. et ses tracteurs et ses pelleteuses et son concasseur. Il semblerait que la pluie a eu raison de Sylvain aujourd’hui également.

Je supporte de moins en moins le bruit.

projets:

Coup de fil hier d’un pote de L’est Républicain qui me branche sur un boulot pour un magazine. Un papier sur les Vosges. Je ne suis certes pas un spécialiste des Vosges, mais bon, je vais essayer de pondre un feuillet. C’est un boulot bienvenu.

Hier aussi, reprise de contact avec un éditeur pour un petit texte sur la préhistoire. Nous allons voir ça, et ce que je peux faire, dans quelques semaines. Bienvenu aussi, ce travail, mais j’ai du mal à quitter mon roman.

facteur:

Il est 9h30, le facteur (ou la factrice, cela dépend) n’est pas encore passé. La pluie pour me moment s’est arrêtée de tomber et « il fait moite ».

voisin divers:

J’ai un autre voisin, « en bas de chez moi », un ami aussi, un menuisier-ébéniste qui a racheté il y a peu un hangar proche, le hangar d’une maison encore plus proche et à vendre. Il est en train de s’installer et de tronçonner des arbres à tour de bras dans l’alentours Pour faire net et propre. Sans doute. Me voilà avec des craintes…

Cosette story:

Tout-va-bien.

Météo perso:

J’ai l’impression qu’il faut que je fasse un million de choses sous peu. Et que je n’y arriverai jamais.

Hasta luego