Samedi 10 août 2002

  Météo plombante

Ce n’est pas un temps pour bavarder. J’entends partout des plaintes et des lamentations. Quand on se lève, le matin sombre, on a envie de se recoucher. Des fois on ne se lève même pas, pour éviter de se recoucher. C’est dire. Et quand on se lève quand même et qu’on regarde par la fenêtre, argh! on a tout à coup le moral dans les tendons (d’Achille).

Ha la la
En plus de ça, j’ai un retard fou dans mon roman à cause d’un truc qui m’a pris deux mois. Deux mois d’absence, eh bien c’est pas terrible au retour. La pagaille. Ha la la. Extrêmement difficile de se replonger dans le bain de cette histoire. Un million et quelques centaines de milliers de signes d’ores et déjà, je ne sais plus combien de temps à être immergé dans cette écriture. Trois siècles au moins, j’ai l’impression.
Ha la la (bis).

Mangeaille
C’est aussi un temps à manger. Ce que nous faisons par moments. Quelquefois en compagnie d’amis. Quelquefois des tartines, quelquefois davantage. Comme par exemple un cassoulet. Ci-après la preuve:


Les trois premiers qui en feront la demande en recevront une part par retour – c’est à peu près tout ce qui reste, et c’est encore meilleur réchauffé.
Le cassoulet est mon dada. Plat typiquement lorrain s’il en est. Pas la peine de rectifier, c’était de l’humour pluvieux. Je vais envisager une choucroute, tiens, autre plat de saison. Ou des pâtes. Je suis assez amateur de pâtes. Même beaucoup. Les vraies, les pas aux oeufs, surtout.
Bon.

Sinon
En un mot, voire trois, tout fait chier, en ce moment. 
Et de plus mon fax vient de rendre l’âme. Damned. Je suis donc preneur d’un fax, celui que vous avez en trop dans un coin du bureau. Ce qui est idiot de ma part de demander ça: vous n’êtes pas au bureau, y a plus de bureau, j’en ai la preuve au courriel que je reçois – vous êtes au moins huit sur dix à utiliser votre courrier électronique du boulot, hein? Ben tiens! Plus de bureau, donc, tout le monde sous la flotte à râler que y a plus de saisons. Ben c’est comme ça. Je peux écrire n’importe quoi, d’ailleurs, personne ne le lira. Je me demande même pourquoi je m’obstine à soliloquer de la sorte sous prétexte de bavardages, alors que les oreilles alentour sont bouchées ou absentes.

N’importe quoi
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Voilà. C’était n’importe quoi.

Quoi d’autre?
Quoi d’autre?
Rien. 
Et en plus, des copains qui devaient venir ne sont pas venus, sans dire merde ni ouf, ce qui fait que je suis inquiet et que je n’ose pas les appeler de peur d’apprendre un truc pas rigolo, que par exemple ils sont morts. Ou sur le point de l’être d’ici à cinquante ans.

Menuiserie, mécanique, ferraillage, design, etc.
Je suis en train de faire un meuble, un élément, un machin que j’appelle  » module de travail « . Quand ce sera terminé je vous le montrerai. C’est à partir d’un objet récupéré dans un tissage, une sorte de râtelier sur lequel on rangeait les rouleaux de tissu. Ha-ha! Vous allez voir ça. D’aucuns prétendent autour de moi que ça va crever le plancher de mon bureau, une fois fini. Des d’aucuns pas très marrants, je trouve.

Cinoche
J’ai regardé hier soir le dvd du Seigneur des Anneaux. J’avais pas vu le film en salle. Hé ben dis donc, ça c’est du cinoche!!!
A propos de cinoche, j’apprends par un bruit qui court… mais c’est encore trop tôt pour le révéler, à la réflexion.

A suivre
J’aurais plein de choses à dire, en fait, des choses intéressantes, même, mais ce sera pour la prochaine fois. Dés qu’il fera beau.
hasta luego 

PS:
Et vous, sinon, ça va?