L’EDIKA-LÀ

Anthologie ÉDIKA

( volume 1 – 1979>1984 )

Une chose est sûre, c’est qu’Edika est bien frappé. Et du bon sens, à tous les coups, même si cela parait être dans tous les sens. Cet homme est fou. Qu’il me soit permis de l’en complimenter chaleureusement ici-même et dans ces lignes, qui sont celles du front, bien évidemment, comme vous l’aurez comprite. Edika dessine des histoires ou des fragments d’histoires de cette façon qui est la sienne propre et c’est pour ça qu’on l’aime, voire qu’on ne l’aime pas, mais si on ne l’aime pas on passe son chemin et on va crever ailleurs, sans encombrer notre route, c’est simple, de cette façon disais-je, ou allais-je dire : il jette des traits en vrac sur le papier, des tas de traits en tas, il amoncelle ( de vélo ou de cheval ) puis il balaie d’un maître coup de poignet car c’est un artiste et le résultat est là : ça fait des dessins qui s’acheminent vers une histoire fort amène qui nous fait plaisir à voir et manger. Car boire et manger il y a.  Une histoire parfaitement structurée dans la déstructure la plus sévèrement logique, et au résultat nous partageons bonheureusement sa liberté de penser, comme l’a dit Florent. Et ça fait du bien où ça tombe, ça fait du bien où ça passe. Que je dis.

Edika est un homme à bonheur. La preuve c’est que dans le langage courant on ne dit plus : «  Salut comment tu vas bien ? Je vais bien et toi ? Moi je vais bien aussi. A la bonne heure.  » Mais : « Je vais bien. A l’Edika ». Si c’est pas une preuve, que je soye noyé.

Alors, si vous voulez le bonheur de quelqu’un, et même le vôtre, faites-lui, faîtes-vous, l’édika-là : Anthologie EDIKA 1979>1984, dont tous les textes sont gurgités par Gégé Viry-Babel, une épée, et qui comporte ( l’antho, pas l’épée ) une magnifique préface de l’imprimeur composée d’un cheveu dudit tombé là par inadvertance, c’est malin, mais c’est unique. Nique, nique.

Et pis c’est tout.

PS : Et aâââtttttation ! Le second, ou deuxième, tome arrive. Sans déconner.