Mardi 4 mars 2003

  Dans quelques minutes
Dans quelques minutes, nous serons mercredi. Enfin je dis « nous », je ne sais pas « vous », mais moi oui. Vous, vous faites ce que bon vous semble.

Si ça vous chante de rester un peu mardi, hein?… Mais moi non. Moi j’aime plutôt bien le mercredi. Je ne sais pas pourquoi. Je m’en fiche, au fond, de savoir pourquoi, c’est comme ça. Ça doit remonter à l’enfance, à cause du lendemain. Le lendemain du mercredi, dans mon enfance, c’était jeudi. Et le jeudi on restait au lit. Je dis « on », là encore, je ne sais pas, en fait. Moi oui. Vous, si ça se trouve, vous étiez du style à vous lever quand même. Envers et contre tous. Vous faites (encore une fois) ce que bon vous semble. Nous vivons dans un pays libre.

Personnellement, je n’ai jamais aimé me lever.

C’est ma confession publique. (Ça fait mieux de dire ça en anglais, mais je ne connais pas l’anglais, cette langue barbare par excellence ). Pas la peine de crier. Je ne vous entends même pas.

Je ne dirai pas non plus mon sentiment sur Bush et sa politique, et son gouvernement de pitbulls.

Je ne dirai rien de la guerre.

Au lieu de quoi:

Ceci étant dit,

jeudi 6 mars 2003

Dans quelques heures nous serons jeudi. Nous venons de faire un bond dans le temps. En vérité nous passons notre vie à sauter. Pas étonnant qu’on se fatigue et que ça use et que vienne la vieillesse.

Vu à la télé

J’ai vu hier soir François Nourissier à la télévision. Dans une émission de Franz-Olivier Gizzzzbert, l’homme avec plein de Z dans son nom. Et Sarkozy, aussi. Qui a écrit un livre (!!??) il y a des siècles et qui repassait par-là sous le prétexte que ledit livre refaisait surface, évidemment. Plein de choses énervantes, donc, dans cette émission sans parler de la collègue de FOG (Fog!!!) qui se la pète toujours grave et le couteau entre les dents, ainsi qu’à son habitude. Sarkozy, l’homme qui n’a qu’un Z dans son nom, comme Zorro, et un seul K aussi, contrairement à kasskouille (qui en a deux) parce que moi je commence à en avoir marre de voir Zorro tous les jours dans mon poste. Dans pas longtemps, il va présenter la météo — sur France 2.

C’est vrai qu’au fond je regarde fréquemment la télé. Le soir. Une heure ou deux. Et les infos de 13h, et à 13h 19 , bing! je pique du nez, sieste d’un quart d’heure au bas mot, je ne vois jamais la fin, le générique du vieil inspecteur germanique me tire des somnolences juste à temps pour me permettre de m’enfuir. Ainsi va ma vie.

Je vous présente Jacky Chat.
 Hé! Jacky!Non, bon, il ne veut pas se retourner.

Actu

Parce que j’ai terminé l’écriture de Big Roman. Je suis en cours de relecture.

C’est sans doute pour cette raison que je me relâche un peu. Et que me revoici.

Alors donc, l’enfant va paraître en septembre. Avec les nageurs de combat. J’ai tout l’été pour m’entraîner et le soutenir sur le départ. Ça fera dans les 800 pages. On surnomme ça un pavé.

Et voilà.

En attendant
En attendant je vous présente Robert. Robert, c’est mon beau-frère. Le frère de mon épouse. Sur la photo, c’était Noël. Robert à Noël, donc.

 

Cosette à Noël
 Et aussi Cosette (toujours à Noël, d’ailleurs) qui s’était couchée sur la canapé quand les rayures n’étaient pas encore sèches. Sacrée Cosette! 

Choses et autres

Cela dit, il fait un temps à pissenlits.

J’ai l’air badin, comme ça, mais je suis très énervé, au fond. Très excité. Sur des charbons ardents. (A cause du roman – il s’intitule C’est ainsi que les hommes vivent, et je ne suis pas mécontent du titre.) C’est parce que je suis très excité que je dis n’importe quoi. Pour me détendre.

J’ai lu un très bon James Lee Burke: La Rose du Cimarron chez Rivages. Et puis aussi et toujours chez Rivages Le Serpent de Sydney. Je vous les recommande. Je vous les offrirais bien mais je n’en ai qu’un exemplaire de chaque. Rien d’autre (je veux dire: je n’ai rien lu d’autre). J’avais du mal à lire quoi que ce soit, ces derniers temps, à cause de l’énervement qui montait. J’imagine.

Par ailleurs, tiens, il se pourrait fort bien que les romans de Dylan Stark soient réédités au Québec — et en anglais! Yeah! l’Anglais, la langue barbare par excellence.

Bon, allez…

Un ami m’avait envoyé la recette des crosnes, mais je l’ai égarée. Zut et zut.

Hasta luego.

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Post scriptum 1):
Je sais parfaitement bien que le nom de FOG s’écrit  » GIESBERT », faudrait pas me prendre pour une trompette, non plus.

Post scriptum 2):
J’ai retrouvé les crosnes! Je ne suis pas si distrait et désordonné que cela!

Dans la rubrique, donc, Courrier du lecteur, une lettre du petit Alain:

À: pierre pelot
Date : lundi 16 décembre 2002 12:10
Objet : Re: retour de bavardages

Je sors des « bavardages ». Ca me manquait et je ne m’en étais pas rendu compte. Un peu comme quand on mange des crosnes, ces petits machins en forme queue de cochon vachement chiant à éplucher. En fait il faut les mettre dans un torchon avec du gros sel et on frotte, ça retire les petites peaux qui adhèrent (aux crosnes pas au torchon). Après, on fait cuire le tout (sans le torchon) comme des salsifis. C’est très bon mais c’est devenu très cher, je sais pas pourquoi? Bref j’ai bien aimé le retour des « bavardages », même sans les crosnes.
Bisques de homard et falbala
Alain