Dimanche 11 novembre 2001

Bavardage du dimanche

Tarte aux raisins

La chose sympa, c’est que je vais manger de la tartre aux raisins, là, en buvant un café.

Il fait un froid de chien. Ou de canard. (Pourquoi un froid de chien, d’ailleurs? De canards, bon, je veux bien, mais de chien?…) Froid et beau. Super. J’adore ça.

Bon, je vais donc boire ce café et manger cette tarte et je reviens.

C’était très bon.

Pacte des Loups

J’ai reçu il y a peu des exemplaires du Pacte des Loups en coréen et italien. Ci-après le coréen, que je trouve positivement superbe.

Par ailleurs

Par ailleurs, il fait nuit. A peine 18 heures, et hop. Bientôt Noël.

J’ai la terrible impression de ne pas avancer dans mon roman. 700 000 signes, en gros. Je n’ai pas regardé en arrière une fois. Je regarde en avant et c’est ce qui m’affole — tout ce chemin qu’il reste à parcourir, tout ce qu’il faut encore raconter. Jamais je n’aurai terminé dans les délais prévus. Bon. Il est temps d’en prendre son parti. D’autant que je vais devoir m’interrompre pour entreprendre d’autres écrits qui m’assureront de quoi me sustenter. Déjà presque un an d’écriture, sinon plus…je ne sais même plus. Et encore des mois…

Goncourt

Suis très content pour Jean-Christophe Ruffin et son Rouge Brésil. Cet homme est très sympathique et il considère l’écriture — son écriture — d’une façon qui me convient tout à fait, sans prise de tête intello machin, ce qui ne signifie pas qu’il ne pense pas. C’est pas Sollers, en un mot. Et c’est très bien comme ça. Et en plus il raconte des histoires.

Bricole

Tous les matins d’en ce moment je bricole à cette bibliothèque, plutôt que faire des balades. Les deux petites chattes me tiennent compagnie. Ce n’est pas des plus simple de planter un clou ou de donner un coup de rabot avec ces deux ouvrières sous le marteau ou devant la lame… Toujours « au plus épais », aurait dit ma mère…

Hasta luego